Dix doigts pour un regard

Dix doigts pour un regard

2018 - Au Pays des Contes, Sérénité

Même si certains d’entre nous le faisaient déjà par plaisir, depuis 2017,

« L’Art s’expose » de Golbey Animation demande à chaque participant

de produire et exposer au moins une œuvre sur le thème de l’année.

 

En 2018, « L’Art s’expose au Pays des Contes » sera notre affiche

et,

en plus de créer sur ce thème, nous devrons porter sur nous-mêmes un élément reconnaissable,

évoquant un conte ou une légende. J’aborderai sans doute ce dernier point dans un autre article !

 

 

Voici donc la galerie et le pas-à-pas d’un tableau Acrylique & Encre - 30x40 sur Papier Moulin du Coq toilé - 230g/m2 - marouflé sur Isorel :

 

 


 

30 janvier 2018 - Sur un fond assez travaillé mais de façon fantaisiste, subitement inspirée par un papier cadeau de fin d’année assez ancien, je me suis surprise à créer un paysage imaginaire évoquant union et sérénité.

J’ai choisi un style naïf, puis j’ai laissé faire mes doigts et vagabonder mon esprit… L’expérience m’a plu ! C’était très « zen » ! Et cela avait un goût d’enfance… D’anciennes cartes de vœux de l’Unicef me revenaient à l’esprit, les toutes premières, et celles et ceux d’entre vous qui les ont connues me comprendront.

 

Développer librement et en monochrome,-en Blanc de Titane non blanchi-, sur ce fond très inattendu était très agréable, tout nouveau pour moi. Comment dire ? Cela touchait à l’esquisse, au dessin, mais en toute liberté et… à la brosse plate !!!

 

3 février - On notera sur l’avancement qu’à un moment donné j’ai tracé nuages, lune et étoiles au crayon pastel blanc. J’étais à la recherche d’un équilibre général et avec ce procédé, ces éléments pouvaient être effacés et repositionnés à volonté sans dommage. Ce n’est pas la première fois que je procède de cette façon et sur de l’acrylique bien sèche, je vous recommande cette astuce !

 

 

4 février - Je valide la composition du ciel. Pour un tracé net et de style naïf, je fais le choix de la pointe large du stylo de peinture acrylique de Liquitex que j’utilise désormais dans la trilogie de Gary (3 tableaux – articles à rédiger).

Ce même jour, je reprends mon crayon pastel sec et j’imagine un arrière-plan de collines. Il joue d’abord les dunes et sables mouvants puis se fige enfin : je valide. Je le peins alors, mais au pinceau traceur cette fois, car j’utilise une dilution de mon blanc de titane non blanchi afin que ce paysage s’éloigne du village.

 

Au fur et à mesure de mon avancement, j’ai aimé apporter quelques nuances sombres dans les vitraux, fenêtres et encoignures, en recomposant certaines des couleurs du fond de tableau. Petite gymnastique ! ^^…

 

Un jour, (no photo), j’ai tenté de coller au thème via quelques traces argentées sur les toits et… Langue tirée j’ai trouvé le rendu très moche, Ha ha ! J’ai tenté le doré, si, si, histoire d’enfoncer le clou, et j’ai vite rincé tout ça !

Par contre, l’idée de quelques traces à la feuille d’or me trotte maintenant dans la tête. Je n’y suis pas encore décidée et je sais que cela ne peut faire l’objet d’un coup d’essai puisqu’il n’y a aucune possibilité d’annulation avec cette technique. Laissons donc mûrir !... Tout cela vient d’un constat : ce tableau n’évoque peut-être pas assez la notion de contes et légendes. Des paillettes ! De la poudre de Perlimpinpin ! Vite, ou je le jette ! ;-) Ah non ? C’est après ça qu’on le jette ? Je suis un peu perdue là…

 

22 août – Octobre n’est pas si loin, il est temps que je poursuive ! Ce jour, entre tarte aux prunes et autres diversions estivales, j’applique des rehauts de lumière, avec du Blanc de Titane. La photo, en terrasse elle-même très lumineuse, ne rend pas bien compte des différences avec le Blanc de titane non blanchi utilisé jusqu’ici.

 

 

29 août - Je souhaite maintenant apporter plus de corps à ce qui ne me semble encore qu’une ébauche. Aussi, après une simulation au feutre sur une impression A4 du tableau, j’adopte l’idée de l’encre noire et surligne de façon très libre et approximative, pour apporter contraste et dynamisme. On ne se refait pas : j’ai un peu le trac car chaque tracé est immédiatement indélébile, ce qui n’est pas du tout le cas avec l’acrylique !

Je viens tout juste de commencer ce travail mais je vous en livre une photographie. En l’observant, j’ai le sentiment que certains de mes traits ne sont pas assez épais. Ce qui est certain, c’est qu’ils ressemblent à ceux de ma simulation au format A4, donc mon tableau étant plus grand, rien d’étonnant ! Bon. Je vais voir si j’ose accentuer le geste…

A suivre, donc !…  A bientôt !

 

 

 

Mise à jour du 12 octobre, dont 2 photos supplémentaires dans la galerie :

 

 

9 septembre - Je poursuis le travail à l’encre noire, mais je sens que je reviendrai sur certains rehauts de lumière, donc cette façon de procéder n’est pas très logique. Bah ! C’est que je suis tellement occupée par ailleurs ! Impossible de me poser véritablement avec peinture et pinceaux…

 

 

9 octobre - ça y est !!! J’ai enfin pris le temps de terminer ce petit tableau, à quelques jours de l’expo pour laquelle je l’ai imaginé. J’ai commencé par terminer les toits tout en enrichissant mes rehauts, puis j’ai corrigé quelques trucs qui me déplaisaient et terminé le travail à l’encre. Le plus dur a été le marouflage sur isorel, je n’avais jamais pratiqué ! J’avoue que j’ai pris un bon bol de stress : alors que le marouflage s’était bien déroulé, tout plein de bosses sont apparues ensuite, lorsque le dos du papier a bu l’humidité de la colle !   « Ok, ça, c’est fait ! », comme on dit ! Bref ! J’ai fini par gagner cette partie. Il me reste donc à le vernir puis l’encadrer. Tictac, Tictac, Tictac…

 



30/08/2018
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